vue de Saint Georges de Luzençon
vue de St Georges de Luzençon

Au cours du premier millénaire avant notre ère, les celtes s’installèrent sur ce promontoire dominant la vallée du Cernon, voie d’accès au Larzac, et lieu particulièrement favorable à l’habitat.

Ainsi naquit notre commune au pied du Puech du Ménascle.
L’histoire de Saint-Georges-de-Luzençon remonte au IVème siècle avec l’existence de différents peuples sur le territoire attestée par dolmens, tessons et cimetière barbare à Briadels. Vers 1140, les Templiers y ont des possessions.

 

Vers l’an 900 le petit bourg améliore ses fortifications et prend le nom de St-Georges, nom donnée par un évêque de Lodève.

La commune portera aussi le nom de Saint-Georges de la Vallée Sereine. « Saint-Georges de Valserena. »

 

 

Sous la révolution les révolutionnaires voulant rayer tous les noms de saint, Elle deviendra « la Vallée Pure, vallée dans laquelle coule le Cernon. 

Notre commune deviendra St-Georges de Luzençon (en raison du château situé sur la butte de Luzençon, et dont les seigneurs administraient la rive gauche du village, alors que l’évêque de Vabres administrait la rive droite).

Les guerres de religions bouleversèrent le pays pendant la seconde partie du XVI siècle 

Durant ces guerres les églises des environs ont été pillés ou ruinées, Compeyre, Creissels, Saint-Georges, Luzençon, Creyssac, Peyre, Comprégnac, Saint-Rome de Cernon, Tiergues, Olonzac, La Bastide Pradines, Saint-Pierre de Gourgas, Lapanouse de Cernon mais pas celle de Saint-Geniez. Le seigneur fait remarquer que cette défense de l’église n’a été possible que parce qu’elle était toute proche du château.

 
les fortifications de St georges de Luzençon
les fortifications de St Georges de Luzençon
L'église du 19eme
L'église du XIXe siecle

Au XIXème siècle, une nouvelle et vaste église est construite, une fontaine publique est érigée. La vieille église romane de la placette est démolie. Lors de la Seconde Guerre mondiale, la maison des Tilleuls est un lieu de décisions importantes de la Résistance. La Croix Rouge s’y établit. De nos jours, cette maison est transformée en gîte.

 

La mairie est actuellement installée dans l’ancienne résidence de la famille du Bourg de Luzençon. Le blason de St-Georges est toujours celui des Seigneurs de Luzençon.

 

Au XVIII et XIX siècles des activités minières et agricoles

Saint-Georges de Luzençon compte quelques anciennes mines. Celles-ci ont été exploitées au moins depuis 1377.

Le charbon pauvre (lignite) qu’on en extrayait, à une époque où tout le monde se chauffait au bois, était destiné surtout aux forges, fours à chaux et autres artisanats.

Elle fait l’objet à la fin du XVIIIème siècle d’une véritable activité industrielle. Les charbonnières ne paraissent pas avoir enrichi leurs exploitants successifs.

Elles ont fonctionné jusqu’après la guerre de 1914-1918 et ont repris un semblant d’activité pendant la guerre de 1939-1945.

Ancienne mine - photo en noir et blanc
Ancienne mine de charbon pauvre (lignite)
La Muraille des amandiers de COMBES LAURENCE
« La Muraille des amandiers » COMBES LAURENCE

La récolte des amandes « La Muraille des amandiers » COMBES LAURENCE
En 1850 Charles de Montety faisait construire des murailles pour protéger du gel les amandiers. La production était importante. A l’époque, on trouvait des amandiers dans toute la région, Saint Georges fut un centre d’expédition d’amandes.

Saint-Georges fut un centre d’expédition d’amandes et Jean Gauffre, récoltant et négociant de 1898 à 1926, aimait à rappeler la saison faste de 1905 où il expédia cinq wagons de cinq tonnes d’amandes tendres et pointues. Dans ce lieu, elles se vendaient 4 livres le setier en 1759 et 38 francs le quintal en 1829. Le dernier de la lignée, René Gauffre, cessa le négoce en 1968. (Extrait livre d’André Fages « Caselles, pierres sèches »)